lundi 24 novembre 2008

Certitude

Les gens nous disent dés notre naissance que le monde est comme ceci et comme cela, et naturellement nous n’avons d’autre choix que d’accepter le monde tel que les gens nous l’ont décrit.




Est-il encore possible d’exister par soi même sans devoir adhérer aux idées reçues d’une quelconque secte, religieuse ou sociale.

J’entends que « exister par soi même » consiste à s’appuyer sur ses propres expériences et convictions du monde, et peut-être, se retrouver seul…

Voilà le chemin du guerrier, s’affranchissant de la suffisance.

samedi 15 novembre 2008

Des images qui parlent et des paroles imagées.

J’étais là, étranger au milieu des miens,

Cherchant mon chemin dans un autre monde.


Ils étaient tous là, une offrande dans leurs mains,

Ayant foi en leur raison d’être.

Quand la cérémonie fût achevée,

Nous étions frères et sœurs,

Pour un instant d’éternité.


Et puis… … …

Sur-nom

« Délire » titubait sur le chemin de la vie,

Une bouteille d’éternité à la main.

Mais où était passé son lot d’habitudes,

Qui l’entraînait sur la mer de l’oublie.


Et capitaine « cœur de miel »,

Entra dans un profond sommeil.

vendredi 14 novembre 2008

Les abîmes du temps à la porte du second anneau de pouvoir


La tradition est attachée au passé.

L’invention est attachée au futur.

La société médiévale condamnait tout ce qui était invention comme étant l’œuvre du diable, et de ce fait, empêchait toute évolution.

Les dirigeants de notre société ont voulue une évolution rapide par l’abandon des problèmes dus aux consciences passées.

Ils ont imaginé la P.N.L. (programme neuro linguistique), pour reprogrammer la société, s’appuyant sur le paupérisme des masses et sur une confiance aveugle en leur futur.

Jadis, la société était dirigée par les religieux, donc conservatrice.

Aujourd’hui, elle est dirigée par des matérialistes, donc inventive.

Maintenant, nous sommes dangereusement coupés de notre passé, pris dans une cascade de problèmes futurs.

J’extrapole :

Les anges sont des conservateurs, donc ils cherchent à rendre le passé permanent.

Les démons sont des provocateurs, donc ils cherchent à rendre le présent dynamique, entraînant un futur.

Et l’équilibre dans tout cela ?

Entre le monde coincé d’avant et le monde fragile de demain, ne faudrait-il pas rééquilibrer la balance, pour retrouver l’instant présent, dans la conscience, la mesure, la responsabilité et la simplicité ?

vendredi 7 novembre 2008

Hippy-pip hourra

Le mouvement Hippy ne fut pas un mouvement prémédité.

Devant les perspectives d’un monde dit « moderne », que certains êtres humains ne pouvaient pas supporter moralement, il se développa spontanément.

Il recèle une dimension intuitive et instinctive.

Il fut un débordement d’émotion, exprimé par une création artistique, face au guet-apens et à l’encadrement resserré d’autorité dictatorial.

Un besoin de liberté poussa ces jeunes gens d’alors à se rapprocher des anciens peuples naturels.

Ils cherchèrent à adopter les modes de vie tribal qui restaient côtoyables sur terre.(Indien, Amérindien, Africain, ext.)

Mais, ici, dans notre terroir, c’est bien le peuple celte, nommé par les Romains « les chevelus », qui chercha à renaître. (pour information, le système administratif actuel est calqué sur celui des Romains)

Quand l’humain est aculé dans sa situation, le silence de son mental réouvre la voie des ancêtres.

Il y a 2000 ans, à peu prés, les Romains chassèrent le naturel des autochtones, et voilà qu’il sembla revenir au galop.

Et le galop d’un cheval qui porte crinière rapporte l’énergie naïve, mais authentique.

Et Jésus, pourquoi l’a-t-on toujours représenté avec les cheveux longs ?

N’était-il pas le plus grand des hippys ?

Il semble d’ailleurs que hippy et martyr soient synonymes par le désir des gens dit « bien rangés ».

Je dis que les lois semblent faites pour forcer les personnes immorales à vivre ensemble, et que les véritables êtres humains ressentent l’attitude correcte à adopter.

Mais voilà, les lois servent certains à asseoir leur autorité.

Qu’est il possible humainement de faire ?

Laisser la nature faire ?

Alors, restons inactifs !

Montrer l’exemple ?

Aujourd’hui, les marginaux que je côtoie ont bien du mal à s’entendre.

Et puis, ils sont bien trop occupés à survivre dans ce système.

Alors, il reste le chemin de grand petit homme…

jeudi 6 novembre 2008

Une aventure tribale : la sweat loge

D’abord, on fait un cercle de trous.

Puis on y enfonce de grandes branches de saule.

Ensuite, on les attache entre elles pour former une voûte.


Pour finir l’ossature, on attache de grandes tiges de saule en cercles concentriques pour former un quadrillage résistant.


Il ne reste plus qu’à couvrir le tout de couvertures de laine, et à préparer le feu pour chauffer les pierres.


Après la cérémonie, après avoir connu la naissance du monde, et après s’être ré habillé car c’est l’hiver, une nouvelle vie commence ...

Bon, tout le monde a survécu.

A suivre…

mardi 4 novembre 2008

Etre Hippy, pour côtoyer les dieux

Je suis le gardien de la mémoire de mes frères et sœurs, morts pour la liberté d’avoir voulue être autre chose que les prisonniers d’idées reçues et imposées.


Elle m’a donné le regard de sa détresse le jour où elle quitta ce monde.

Je n’oublierai jamais ce qu’est le cœur d’un oiseau qui ne put accepter une prison.

Son âme était vierge de toute méchanceté, et son corps violé par des personnes sûres d’elles.

Cette âme est restée la couleur secrète de ma vie, qui la fit naturante et fluide.


Je ne suis plus des idées, mais une vibration qui remplit l’insondable par tous les sourires d’éternité, en feux d’amours, en silences musicaux, en bonheurs secrets, en lumières sur le velours de la nuit.

Et pourquoi pas oser vivre sa sensualité à la face des ombres sérieuses ?




Puissent ces mots ouvrir une fenêtre sur ton âme.

Mais revenons aux rêves de nos silences complices.