jeudi 22 octobre 2009

Paroles d’autochtone


Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver alors que la sagesse nous vient par les rêves.

Enfant, je savais donner: j'ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J'avais un mode de vie naturel alors qu'aujourd'hui il est artificiel.

Tout jolie caillou avais une valeur à mes yeux, chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.

Nous avions affaire à une autre race petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui elle est grande et arrogante.

Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins.
Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.



mardi 20 octobre 2009

Les Lacs de l'amour

Pour comprendre ce terme de "lacs" (prononcer « lasse »), il faut remonter dans l'obscurité des temps, là où la conscience lui donnait une place.
Cela désignait alors, le lien attachant du désirant et du désiré, du convoitant et du convoité, de l'admirateur et de l’admiré.
Cela s'entend objectivement comme subjectivement.

Les lacs créent un tissage indescriptible entre les choses animées comme inanimées, visibles comme invisibles.
Ils sont la raison de ce monde.

Dans l'Égypte antique, Hathor, déesse de l'amour, est souvent représentée avec des bandelettes dans les mains, pour signifier le désir qu'elle crée envers son environnement (voir Horapollon).
En vieux François, le verbe "lacier" signifiait "attacher". Les laçons étaient des cordons ferrés aux deux extrémités, et servaient à attacher, d'où le terme aujourd'hui de "lacet".

Les entrelacs Celtes représentent ces enchevêtrements de liens qui unissent toutes choses, et qui jamais ne se recoupent.
Souvent, le Saint est représenté méditant sur cette invariable réalité.

Je ressens le terme «enlacer » comme un moyen de resserrer les liens, les désirs, les sentiments, ce qui crée la vie dans ce monde, mais engendre invariablement des tensions là où il y a un manque d'harmonie.
Se délasser par des activités solitaires desserre les liens et permet de retrouver son équilibre et son harmonie vis à vis de son environnement.
Je rajouterai que ces lacs sont perçus comme des fibres lumineuses par les médiums, et que l'ensemble qui se tisse sur une personne est nommé corps astral ou éthérique, mais je préfère l'appeler corps de désir.

Je finirai en disant que cet univers lumineux est extra dimensionnel et extra temporel.
Le matérialiste ne peut voir que les effets, mais pas la source.


mardi 13 octobre 2009

samedi 10 octobre 2009

Vaïchnavisme ou chasse à lacs





Les Dieux, dans les temps antiques ont eu leurs citées pour s’épanouir.
A nous, les êtres humains, d’en construire une pour les rejoindre.


De la tragédie des nations, des hommes, des familles, naît le déchirement du cœur, et, par la bonne volonté, nourrissant le désir, puis l'amour, renaît l'unité.

Nous, la jeunesse, sommes remplis de la souffrance de nos aînés et sommes là pour la transmuter en amour.

Les flamants roses nous invitent à traverser le mur de nos peurs.
Regardons nos horreurs pour en découvrir dans nos cœurs la beauté qu’elles engendrent.




Pendant sept ans, j'ai souffert pour une cité de rêve.
Aujourd'hui, des âmes nobles me l'accordent.
Je redécouvre cette société « humaine ».

Il ne me reste plus qu'à soigner mes blessures pour ne plus blesser mes frères et mes sœurs.



Communion

Ces mots te donnent la musique des silences que nos raisons délaissèrent aux anges.
Enlaçons et délaçons les lacs dans la perfection d'un entrelacs que la beauté contemple, dans la liberté d'une souffrance apaisé.
Perfection de nos attentions mutuelles, je te donne cette lumière pour nos danses éternelles.
Que la légèreté des fluides subtiles te donne la place de t'épanouir.



Toi qui pose le regard sur ces lignes, la lumière de ton attention nous unit à l'unisson, sans que nous nous côtoyions.
Je te donne quelques fruits désirables, mais je garde quelque perles rares.

Ces termes furent ciselés au ciseau de cristal que la lumière électrique amène à ton pupitre.

jeudi 1 octobre 2009

ICI


A l'aube du septième jour, et les âges étant accomplis, le continuum temporel va pouvoir se briser. Après avoir voyagé dans l'espace, nous allons pouvoir pénétrer les abîmes du temps. Seul les aguerris pourront contempler l’éternité des rives de feu. Aujourd'hui, la souffrance devient nectar... et l'oisiveté torture... Puisse ces écrits sibyllins éclairer votre attention.