mardi 20 octobre 2009

Les Lacs de l'amour

Pour comprendre ce terme de "lacs" (prononcer « lasse »), il faut remonter dans l'obscurité des temps, là où la conscience lui donnait une place.
Cela désignait alors, le lien attachant du désirant et du désiré, du convoitant et du convoité, de l'admirateur et de l’admiré.
Cela s'entend objectivement comme subjectivement.

Les lacs créent un tissage indescriptible entre les choses animées comme inanimées, visibles comme invisibles.
Ils sont la raison de ce monde.

Dans l'Égypte antique, Hathor, déesse de l'amour, est souvent représentée avec des bandelettes dans les mains, pour signifier le désir qu'elle crée envers son environnement (voir Horapollon).
En vieux François, le verbe "lacier" signifiait "attacher". Les laçons étaient des cordons ferrés aux deux extrémités, et servaient à attacher, d'où le terme aujourd'hui de "lacet".

Les entrelacs Celtes représentent ces enchevêtrements de liens qui unissent toutes choses, et qui jamais ne se recoupent.
Souvent, le Saint est représenté méditant sur cette invariable réalité.

Je ressens le terme «enlacer » comme un moyen de resserrer les liens, les désirs, les sentiments, ce qui crée la vie dans ce monde, mais engendre invariablement des tensions là où il y a un manque d'harmonie.
Se délasser par des activités solitaires desserre les liens et permet de retrouver son équilibre et son harmonie vis à vis de son environnement.
Je rajouterai que ces lacs sont perçus comme des fibres lumineuses par les médiums, et que l'ensemble qui se tisse sur une personne est nommé corps astral ou éthérique, mais je préfère l'appeler corps de désir.

Je finirai en disant que cet univers lumineux est extra dimensionnel et extra temporel.
Le matérialiste ne peut voir que les effets, mais pas la source.


1 commentaire:

Alcidejet a dit…

Merci ! Super !

Même après des heures de cours, une belle définitions de tout cela en quelques lignes est une merveille.