samedi 10 octobre 2009

Vaïchnavisme ou chasse à lacs





Les Dieux, dans les temps antiques ont eu leurs citées pour s’épanouir.
A nous, les êtres humains, d’en construire une pour les rejoindre.


De la tragédie des nations, des hommes, des familles, naît le déchirement du cœur, et, par la bonne volonté, nourrissant le désir, puis l'amour, renaît l'unité.

Nous, la jeunesse, sommes remplis de la souffrance de nos aînés et sommes là pour la transmuter en amour.

Les flamants roses nous invitent à traverser le mur de nos peurs.
Regardons nos horreurs pour en découvrir dans nos cœurs la beauté qu’elles engendrent.




Pendant sept ans, j'ai souffert pour une cité de rêve.
Aujourd'hui, des âmes nobles me l'accordent.
Je redécouvre cette société « humaine ».

Il ne me reste plus qu'à soigner mes blessures pour ne plus blesser mes frères et mes sœurs.



Communion

Ces mots te donnent la musique des silences que nos raisons délaissèrent aux anges.
Enlaçons et délaçons les lacs dans la perfection d'un entrelacs que la beauté contemple, dans la liberté d'une souffrance apaisé.
Perfection de nos attentions mutuelles, je te donne cette lumière pour nos danses éternelles.
Que la légèreté des fluides subtiles te donne la place de t'épanouir.



Toi qui pose le regard sur ces lignes, la lumière de ton attention nous unit à l'unisson, sans que nous nous côtoyions.
Je te donne quelques fruits désirables, mais je garde quelque perles rares.

Ces termes furent ciselés au ciseau de cristal que la lumière électrique amène à ton pupitre.

2 commentaires:

kohlan a dit…

L’invitation discrète des flamants chevauchés par les anges
Quand le rideau de la panique tombe et que notre regard change
L’électrique écran de nos peurs et le cocon de nos stupeurs !

Comme une clôture pour nos champs, à la table de la bienséance,
Ces contrats passés tacitement , nous signions notre dépendance
le regard des autres s’arrange de nos propres consentements

Nos béquilles nous laissent hélas comme des mollusques sans coquille
Offerts à la dégustation appréhendant la moindre aiguille
Et nos colères sont englouties dans des rivières souterraines

Alors oui, Oser !
Accordons nous le regard et la conscience d’une reine
Comprendre la leçon et laissant dernière nous
Sans y prêter attention : Les bruits de fonds

Je remplaçais ce cri « j’ai peur » Par ce simple mot-ci «merci» !!

KOHLAN
au delà du réel !!

Anonyme a dit…

à propos de la nature humaine...
" mais rien de cette nature n'est définitivement acquis.Comme une eau, le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs.Puis se retire, et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi, devant cette espèce d'insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à cotoyer, à combattre, et qui, paradoxalement, est peut être notre moteur le plus sur.

...Sur les deux versants du col la route est bonne. Les jours de vent d'est, bien avant le sommet, le voyageur reçoit par bouffées l'odeur mûre et brulée du continent indien......

Nicolas Bouvier
" L'usage du monde "