jeudi 22 octobre 2009

Paroles d’autochtone


Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver alors que la sagesse nous vient par les rêves.

Enfant, je savais donner: j'ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J'avais un mode de vie naturel alors qu'aujourd'hui il est artificiel.

Tout jolie caillou avais une valeur à mes yeux, chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.

Nous avions affaire à une autre race petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui elle est grande et arrogante.

Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie.
Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.
Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent.
Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins.
Ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures.
Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.



1 commentaire:

jol'arbre a dit…

Le coeurs bat fort le rythme sacrée de la vie,rien d'autre ..
Merci.